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La chirurgie ambulatoire - la RAAC

Qu’est ce que la chirurgie ambulatoire ?

La chirurgie ambulatoire consiste à réaliser un acte chirurgical avec un mode d’anesthésie variable, mais qui permettra sans risque majoré la sortie le jour même de l’intervention.

Comment se décide une opération en ambulatoire ?

Chaque patient étant différent la décision se fera pendant les consultations avec le médecin et l’anesthésiste. Pour être éligible il faut résider à proximité de l’établissement de soi et le plus souvent être raccompagné à domicile par un tiers (ou unVSL). La possibilité de sortie sera réévaluée au cours de l’opération et dans les suites de celle-ci par l’équipe soignante.

Quelles opérations peuvent se faire en ambulatoire dans la chirurgie gynécologique ?

Sont fait de façon très routinière en ambulatoires : les hystéroscopies, les conisations, les stérilisations tubaires, les coelioscopies pour kystes ovariens, la chirurgie de la glande de Bartholin, les IVG , la chirurgie simple du sein, les incontinences urinaires.

Depuis quelques années il est possible de réaliser des hystérectomies vaginales et coelioscopiques des cures de prolapsus, coelioscopies pour endométriose, certaines chirurgies complexes du sein (cancers).

Qu’est ce que la récupération améliorée après chirurgie (RAAC) ?

Ces initiales signifient Récupération Améliorée Après Chirurgie. Il s’agit d’un programme d’amélioration de la prise en charge dont les points clés sont :

  • Informer le patient et le former à la démarche
  • Anticiper l’organisation des soins et la sortie du patient
  • Réduire les conséquences du stress chirurgical
  • Contrôler la douleur dans toutes les situations
  • Favoriser et stimuler l’autonomie des patients

En pratique qu’est ce qui change avec la RAAC ?

Il y a de très nombreuses façons pratiques d’être dans une démarche RAAC. En chirurgie gynécologique on vise des sorties très précoces (J1 ou ambulatoires), une reprise rapides des fonctions physiologiques (alimentation, miction, marche...). On essaie d’éviter les drainages, les sondages, les mèches et de limiter les soins infirmier.

On vise à diminuer au maximum la douleur et le stress péri opératoire. La démarche conduit aussi à préparer et éduquer le patient à sa maladie, à son hospitalisation et aux suites opératoires.

 

Quels bénéfices attendre de ces prises en charge ?

Il y a une satisfaction importante dans les enquêtes réalisées dans les populations d’adolescentes, de femmes mûres ou de personnes âgées.

Le retour rapide au domicile est perçu comme très positif. Il y a aussi un risque diminué d’infections nosocomiales. Le bénéfice économique est également à prendre en compte.

Actuellement il y a une forte incitation des pouvoirs publics au développement de l’ambulatoire et de la RAAC.

 

Y a-t-il des risques supplémentaires à être opéré dans ces conditions ?

Comme pour toute intervention chirurgicale il y a des risques per et post opératoires. Néanmoins peu d’événements graves associés à la réalisation des procédures ambulatoires ont été rapportés. Les patients sont systématiquement recontactés par téléphone le lendemain de l’intervention (appel du lendemain).

L’anticipation d’éventuelles complications et l’évaluation en postopératoire immédiat permettent d’assurer une sécurité́ maximale ainsi que d’améliorer la prise en charge dans les meilleures conditions.